Karim Masmoudi sort par la grande porte
Le club et le coach toulonnais ont décidé de se séparer d’un commun accord. Pas d’animosité, juste l’envie de voir le Sporting Club de Toulon monter de niveau.
Le club et le coach toulonnais ont décidé de se séparer d’un commun accord. Pas d’animosité, juste l’envie de voir le Sporting Club de Toulon monter de niveau.
Intronisé lors du dernier exercice sportif, la parole est donnée à Mikael JYRIESS, le Médecin Référent du SC TOULON.
Je suis médecin du sport, mon rôle au Club est de coordonner et suivre médicalement les joueurs de l’équipe 1 et de la réserve en créant un réseau médical et paramédical.
Je travaille en collaboration avec Nicolas RICHERME, le kiné du club.
Nous avons mis en place une équipe de radiologues « partenaires » pour obtenir des diagnostics plus rapidement. Je suis également le référent médical et COVID du club.
L’organisation est devenue plus compliquée. Il a fallut établir un protocole COVID avec notamment les gestes barrières à respecter et des tests PCR à effectuer une fois par semaine, 48h avant les matchs. La coupure a entraîné une baisse du rythme de compétition chez les joueurs.
L’équipe n’étant pas maintenue dans une pression continuelle due à l’arrêt du championnat, le nombre de blessures a augmenté. Les joueurs ont un besoin de compétition et s’il n’y en plus, cela crée un relâchement qui augmente le risque de blessures.
Heureusement, nous n’avons pas eu de blessures graves.
Lors de la saison 2019 – 2020 en National 1, j’étais le médecin de terrain et je suis ensuite devenu le médecin coordinateur du SPORTING.
Il y a eu trois éléments marquants.
Le premier est la visite des locaux avec Guillaume DEVILLE, à ce moment là, le club était en pleine effervescence due à la montée en National 1 et comme je suis passionné de foot cela m’a beaucoup touché.
Rencontrer Jean TIGANA a été également un moment intense. C’était formidable, car j’ai pu découvrir un homme à la fois charismatique et simple, ce qui m’a surpris pour un ancien joueur d’une telle envergure.
Puis au début de la saison 2020 – 2021, lors des visites médicales, il y avait une ambiance de rentrée des classes, ce qui était assez amusant.
Nous avons un but qui est de créer une structure médicale solide, sur un modèle de club professionnel. Ceci nous permettrait de mettre sur pieds les joueurs le plus rapidement possible et d’atteindre les objectifs d’une montée en N1… et que les joueurs s’épanouissent dans leur carrière.
Le co-entraîneur avec Karim Masmoudi revient sur la décision du Comex d’officialiser la saison blanche en N2 après des mois et des mois d’espoirs déçus. Place maintenant à la saison suivante…
Oui la saison dernière nous l’espérions pour nous sauver miraculeusement en National et il n’en a rien été. Cette saison c’est l’inverse nous souhaitions continuer car nous étions dans le coup pour la montée avec en théorie un calendrier favorable. C’est comme ça. On va dire que nous ne sommes pas chanceux avec les décisions prises par les hautes instances du football français…
Celle du manque de respect. La N2 a été prise en otages pendant des mois et des mois. On nous a laissé espérer et nous avons fait des efforts colossaux pour être prêts au cas où. Car nous nous attendions à tout et même à finir la phase aller en mai-juin. Les joueurs ont d’ailleurs été irréprochables. C’est vraiment frustrant car au regard d’où nous sommes partis nous aurions pu écrire une belle page d’histoire.
Nous allons tout faire pour. Un groupe est né car en début de saison nous sommes partis de loin. Nous avons beaucoup parlé en insistant sur les valeurs toulonnaises. Et progressivement avec la confiance retrouvée l’équipe est montée en puissance. Ainsi, il n’y aurait que quelques retouches à apporter d’autant que Sahnoune sera opérationnel.
Ce 24 avril, André VITIELLO fête un double anniversaire : ses 65 ans mais également 20 années au sein du club pour l’actuel secrétaire général du SCT. André VITIELLO a tout connu en Azur et Or et son influence dans l’ombre est énorme. En effet c’est un « monstre » en termes de règlements et procédures. Indispensable.
De veiller à ce que les choses soient faites à différents niveaux dans le respect des réglementations. L’homologation des contrats, les arrêts maladie, les convocations, toute la paperasse liée à un club d’une telle importance au niveau des licenciés. Et avec toutes les équipes engagées il y a un boulot monstre. Mais les procédures à respecter et les règlements à connaître, c’est ma spécialité.
Depuis longtemps. Mais je dois reconnaître que la collaboration avec Jean-Louis Garcia m’a obligé à monter en puissance. Avec lui tout devait être réglé au millimètre. Il n’y avait pas de place pour les approximations. Du coup j’ai beaucoup travaillé car il était intransigeant. Et je bosse toujours beaucoup avec mon entrée au district du Var où je suis aux premières loges pour connaître les évolutions.
Oui il y a eu du bon et du moins bon bien sûr. Des hauts et des bas mais la passion autour du club n’a jamais faibli. Le SPORTING c’est quelque chose de spécial. La ferveur des supporters est exceptionnelle. J’ai aimé travailler avec Momo SADANI, Fabien PUJO ou Dominique VEILEX. Il y a des gens formidables et remplis de dévotion comme Denis ALVES ou Farid CHENAFI entre autres.
Il est évident, le retour dans le milieu professionnel.
Toutes les personnes du club que se soit dirigeants, éducateurs, joueurs et supporters sont en attente de ce moment qui nous permettrait d’avoir notre centre de formation et de conserver nos jeunes.
L’arrivée de Jean TIGANA nous donne beaucoup d’espoir pour l’avenir.
Saison 2004/05, où j’étais l’intendant de l’équipe de CFA, nous sommes allés jouer en Corse contre l’équipe de l’Île Rousse. À-mi chemin, je demande au dirigeant qui était avec moi dans le véhicule s’il avait pris le sac des équipements. À l’époque, l’entraîneur était Jean Louis GARCIA. Il me répond par la négative. Je ne vous dis pas le stress qui s’est emparé de nous.
Nous avons dû battre un record entre le retour à l’hôtel et l’arrivée au stade. Pour la petite histoire, personne ne s’en est aperçu. Mais nous on avait eu chaud, par rapport au coach.
Après des mois d’attente (pour rien), une saison blanche est actée pour le National 2 !
Après le National 3, les championnats régionaux et départementaux, c’est au tour du championnat de National 2 et du championnat de D2 féminine d’être enfin fixés.
Alors qu’un Comex de la FFF aurait dû se tenir hier afin de statuer sur la suite de la saison pour les deux championnats, il a finalement eu lieu ce vendredi matin et une décision a été prise pour ces deux championnats, à l’arrêt depuis le 28 octobre dernier.
C’est donc une saison blanche qui a été décrétée. Une reprise avait été envisagée pour le 3 mai, mais en raison d’un calendrier trop restreint et d’un nombre de journées trop important à disputer, cela n’est finalement plus possible.
Il n’y a donc aucune descente ni montée pour le championnat de National 2.
Place maintenant à l’exercice 2021 – 2022…
L’attaquant des U19 Nationaux a souffert comme tout le monde de l’arrêt prématuré de la saison d’autant que l’équipe était en pleine progression. Du coup difficile de se montrer. Heureusement les entraînements en équipe fanion lui ont redonné le moral…
Jouer en U19 Nationaux comme avant en U17 Nationaux à La Valette représente l’opportunité de se confronter à ce qui se fait de mieux et aussi de se montrer. La frustration vient du fait que la saison a été arrêtée alors que nous venions de gagner 3-0 à Cannes et que nous avions un calendrier à priori favorable avec Ajaccio et Pieve Di Lota la lanterne rouge au menu. L’équipe progressait vraiment. Collectivement nous étions de mieux en mieux.
Comme tout le monde j’ai eu des hauts et des bas. Moralement surtout. Physiquement aussi car la charge de travail n’est plus la même quand on passe d’ un entraînement par jour à trois par semaine. Heureusement, le fait de s’entraîner depuis un mois avec l’équipe fanion en N2 m’a redonné du peps. C’est un autre monde. En U19 quand on joue face à des centres de formation leur style de jeu ne change pas et seule l’AS Monaco m’a vraiment impressionné.
Je n’exclus rien. Il y a un super projet à Toulon et des infrastructures top niveau. J’ai été contacté par Sochaux mais le confinement n’a rien rendu possible. Je me consacre à 100 % au foot et je veux saisir chaque opportunité pour progresser. Je vais fêter mes 19 ans le 23 juillet, je suis là pour apprendre.
Il y a 33 ans, à l’issue de cette 32ème journée, le SPORTING comptait 33 points… Il finira la saison 1987 – 1988 à la 5ème place de ce championnat de première division, meilleur classement atteint par l’équipe première à ce niveau dans l’histoire du club…
« 33, dites 33, le SPORTING va bien, comme pouvait le dire le docteur COURBIS » c’est la phrase qui concluit ce bel article du célèbre journaliste et grand amateur du SCT, Bernard ROMEST !
Dans le cadre de l’ouverture de la section sportive féminine football du SC TOULON pour la saison 2021 – 2022, le club a établit un partenariat avec les établissements privés d’enseignement second cycle (de la Seconde à la Terminale) de « Notre Dame » – TOULON – et « les Maristes » à la Seyne sur mer.
Cette section permettra à nos joueuses évoluant en catégories U16, U17 et U18 un complément d’entraînements (sportif, technique, tactique, suivi des cours, hygiène alimentaire, soins…) 2 fois par semaine, en quittant les cours à 15h30 !
Ce samedi 10 avril était organisé par la chef d’établissement Marie Christine Jolivet une visite « des Maristes », Lycée privé qui propose, en plus des cours dispensés, une solution d’internat de proximité pour nos jeunes sportives.
La présentation du Lycée Notre Dame se fera le 24 avril prochain, dirigée par Alexandre Pinon, chef d’établissement.
Etaient également présents Ludivine Regnier, CTD du Var, et Willie Pont, Vice Président du District, ravis de la création de cette première section sportive et scolaire / football féminin du Département.
Nul doute qu’avec un tel outil supplémentaire, le responsable de notre section sportive Amadou DIATTA disposera d’un panel complet pour permettre à nos joueuses d’accéder rapidement au niveau « National », qui lui était promis cette année avant l’arrêt des compétitions…
Le coach des U12 fait le point à différents niveaux et évoque la fin prématurée de cette saison atypique. Seul espoir la Madewis Cup qui pourrait encore se jouer et faire office de récompense pour un investissement humain important.
Avec un sentiment d’injustice pour l’ensemble du foot amateur. De notre côté nous avons tout fait pour garder le rythme et les joueurs impliqués. Ainsi nous avons alterné le foot à 8 et le foot à 11 car c’est un passage important. Les joueurs ont bien travaillé et beaucoup progressé. Nous l’avons ressenti lors des tests individuels que nous faisons passer régulièrement. Aujourd’hui l’effectif est d’une homogénéité rare. Et puis reste l’espoir de la Madewis Cup.
Oui d’autant que s’entraîner sans le sel de la compétition est différent. La Madewis Cup doit se tenir début juillet à Bordeaux donc tout reste possible. Idem pour le challenge Zarabi fin mai qui se déroule dans le Gard. Là encore c’est un gros tournoi qui pourrait être synonyme de belle fête du football. Nous gardons espoir et c’est une motivation pour s’entraîner avec sérieux.
Chance immense est un terme qui n’est pas assez fort pour décrire ce que ces trois monstres du football peuvent nous apporter. Ils sont là pour nous faire passer dans une autre dimension. J’ai hâte d’être guidé et corrigé par des légendes comme eux. J’aimerai souligner le travail de mon adjoint Hassen Dridi qui a notamment permis à deux de nos joueurs de faire des essais dans un club professionnel. La saison prochaine j’aimerai coacher les U14 car j’estime que sur la durée il y a trop d’affect qui se crée avec un même groupe.