Ce 24 avril, André VITIELLO fête un double anniversaire : ses 65 ans mais également 20 années au sein du club pour l’actuel secrétaire général du SCT. André VITIELLO a tout connu en Azur et Or et son influence dans l’ombre est énorme. En effet c’est un « monstre » en termes de règlements et procédures. Indispensable.

Quel est le rôle d’un secrétaire général ?

De veiller à ce que les choses soient faites à différents niveaux dans le respect des réglementations. L’homologation des contrats, les arrêts maladie, les convocations, toute la paperasse liée à un club d’une telle importance au niveau des licenciés. Et avec toutes les équipes engagées il y a un boulot monstre. Mais les procédures à respecter et les règlements à connaître, c’est ma spécialité.

Depuis toujours ?

Depuis longtemps. Mais je dois reconnaître que la collaboration avec Jean-Louis Garcia m’a obligé à monter en puissance. Avec lui tout devait être réglé au millimètre. Il n’y avait pas de place pour les approximations. Du coup j’ai beaucoup travaillé car il était intransigeant. Et je bosse toujours beaucoup avec mon entrée au district du Var où je suis aux premières loges pour connaître les évolutions.

Que de souvenirs en vingt ans de club ?

Oui il y a eu du bon et du moins bon bien sûr. Des hauts et des bas mais la passion autour du club n’a jamais faibli. Le SPORTING c’est quelque chose de spécial. La ferveur des supporters est exceptionnelle. J’ai aimé travailler avec Momo SADANI, Fabien PUJO ou Dominique VEILEX. Il y a des gens formidables et remplis de dévotion comme Denis ALVES ou Farid CHENAFI entre autres.

Que souhaitez-vous pour le futur du SPORTING ? 

Il est  évident, le retour dans le milieu professionnel.

Toutes les personnes du club que se soit  dirigeants, éducateurs, joueurs et supporters sont en attente de ce moment qui nous permettrait d’avoir notre centre de formation et de conserver nos jeunes.

L’arrivée de Jean TIGANA nous donne beaucoup d’espoir pour l’avenir.

Avez-vous une anecdote au SPORTING à nous raconter ? 

Saison 2004/05, où j’étais l’intendant de l’équipe de CFA, nous sommes allés jouer en Corse contre l’équipe de l’Île Rousse. À-mi chemin, je demande au dirigeant qui était avec moi dans le véhicule s’il avait pris le sac des équipements. À l’époque, l’entraîneur était Jean  Louis GARCIA. Il me répond par la négative. Je ne vous dis pas le stress qui s’est emparé de nous.

Nous avons dû battre un record entre le retour à l’hôtel et l’arrivée au stade. Pour la petite histoire, personne ne s’en est aperçu. Mais nous on avait eu chaud, par rapport au coach.