Difficile de rêver mieux. Les Azur et Or ont attendu longtemps leur grande première mais elle est belle surtout face au 3e du classement Villefranche. Du coup les espoirs renaissent même si le chemin est encore long. Au moins le compteur est débloqué.

Et pour une fois le scenario a été favorable car le Sporting laisse le ballon à son adversaire durant le premier quart d’heure et Andreani doit se montrer vigilant d’entrée (4e). Et sur leur première opportunité les hommes de Zvunka vont frapper juste. Ainsi Philippe côté gauche de l’attaque se joue de son adversaire direct et profite de l’absence de couverture des centraux pour ouvrir le score d’un magnifique ballon piqué 1-0 (16e). A partir de là le jeu des visiteurs va s’étioler même si Andreani s’envole sur une frappe flottante de 20 mètres (18e). Au milieu Moulet et Muyumba courent dans tous les sens alors que Fall et Zouaoui bloquent les côtés. Philippe et Delgado harcèlent les défenseurs caladois et récupèrent des ballons. Ainsi Philippe d’un lob de 40 mètres rate le break (28e) puis Delagado d’un tir à l’entrée de la surface qui rase le poteau fait frémir Bon Rencontre (33e). Avant la pause Zouaoui exploite un mauvais alignement défensif et surtout une sortie à l’aventure du portier caladois mais se fait reprendre alors que la cage était vide (39e). A la pause Toulon tient le bon bout.

Guilavogui régale

A la reprise aussi car Sahnoune, Soumare et Etcheverria sont impériaux dans l’axe. Bien en place et présents au marquage les défenseurs toulonnais dominent leurs adversaires directs sur les nombreux centres distillés dans la boîte. Les Azur et Or n’oublient pas de jouer avec un Ranieri insaisissable entre les lignes. C’est lui qui d’un coup franc excentré rase la transversale adverse (66e). Toulon maîtrise et Zvunka lance Guilavogui puis Bayo. Un coup de maître car sur un corner Bayo double la mise à bout portant illustrant ainsi la grinta des coéquipiers de Sahnoune 2-0 (76e). Et si Andreani se montre parfait pour éviter la réduction du score (85e) c’est Guilavogui qui va plier l’affaire en ridiculisant les défenseurs caladois. Un festival avec fixation, feinte de frappe, petit pont et ballon piqué 3-0 (93e). Du grand art. Trois points, trois buts et le troisième du classement au tapis. La soirée parfaite. Peut-être le début de la remontada improbable ? L’avenir le dira.
Premier élément de réponse à Laval…