Les Azur et Or voulaient bonifier le nul enregistré à Grasse lors de la première journée (1-1) lors du derby face à Fréjus-Saint-Raphaël à Bon Rencontre. C’est raté. Dans un match équilibré les Toulonnais ont baissé pavillon sans démériter (1-0).

Ambiance morose pour ce derby d’ordinaire volcanique avec un huis clos et un ciel gris à cause de la pluie. Pourtant les débats sont animés d’entrée. Fréjus-St-Raphaël ouvrant le score assez vite sur une attaque placée avec un débordement côté gauche suivi d’un centre fort bonifié au 2e poteau 0-1 (11e). Un gros coup dur pour les hommes du tandem Alfano-Masmoudi qui s’efforcent de réagir via Leleu dont le tir est écrasé (20e) puis c’est Etcheverria qui arme une demi volée puissante, contrée par la défense étoiliste (22e). Les Toulonnais ont du mal à se trouver collectivement même si Delgado rapproche le danger sur une reprise de volée, déviée, qui échoue au pied du poteau (27e). Le Sporting est en reconstruction et cela se voit car le manque de vécu collectif se fait sentir. De plus la chance fuit toujours les Azur et Or car Ranieri trouve la barre transversale étoiliste sur un magistral coup franc excentré (36e). Une opportunité énorme.

Impuissants jusqu’au bout

A la pause les coéquipiers de Moulet sont menés au score. Alors à la reprise les locaux poussent en jouant plus haut. Les Azur et Or multiplient les corners mais la défense adverse tient le choc notamment dans le jeu aérien. Le staff change de schéma tactique avec l’entrée de Dogo à la place de Bamba. C’est Ranieri qui passe sur un côté pour amener des centres. En vain car le physique fait défaut, les automatismes aussi. Au fil du temps Fréjus-St-Raphaël fait parler sa supériorité technique collective. Les Toulonnais sont volontaires à l’image de Constant mais trop imprécis. C’est même Andreani qui évite le break sur une sortie pleine d’à propos (88e). Une première défaite qui fait mal psychologiquement mais dont il faudra se remettre au plus vite. Et dès mercredi à Andrézieux avant la venue de l’OM samedi prochain.