Le défenseur polyvalent arrête sa carrière après 8 ans passés en Azur et Or. L’occasion de revenir avec lui sur certains moments clés vécus durant cette longue période.

Ton arrivée au Sporting ?

C’était en 2013. J’étais en contact avec Claude Joye car à l’époque où j’évoluais à Compiègne nous affrontions souvent le club de Feurs dont il était président. C’est lui qui m’a fait venir, m’a présenté le projet de passer de la DH au National. J’ai visité les installations et donné mon accord car c’était un rêve pour moi.

Ton avenir ?

J’arrête ma carrière à seulement 32 ans car je veux démarrer une formation de 3 ans dans une école biblique pour devenir pasteur. La foi a toujours été quelque chose d’important pour moi. Le football a toujours été un cadeau du ciel, un privilège.

Ton coach préféré au Sporting ?

Franchement, tous m’ont apporté quelque chose car il y a eu des personnalités différentes. Je pense à Momo Sadani car nous avons fait deux montées en trois ans. Ce fut une belle période.

Le joueur le + fort avec lequel tu aies joué ?

Il vient de monter en Ligue 1 c’est David Gomis. Vraiment un phénomène mais il avait du mal à me passer et il le sait d’ailleurs (rires).

Le joueur le + fort contre lequel tu aies joué ?

Facile c’était un match à domicile contre l’Olympique Lyonnais en CFA la saison de l’accession. Nous faisons (1-1) et j’avais pris l’eau face à Raffia. Quand il est sorti ce fut un soulagement. Il était vif, rapide, insaisissable et ne craignait pas les coups. Un cauchemar.

Le meilleur souvenir ?

Les montées mais peut être que celle en National avait un sentiment particulier car j’avais l’impression du devoir accompli. C’était le projet initial que Claude Joye m’avait proposé.

Le pire souvenir ?

Les derniers mois sans jouer, sans supporters, sans adrénaline, sans objectif. Quand on signe à Toulon ce n’est pas pour vivre ça.

Le match que tu garderas en mémoire ?

La qualification face à Fréjus St-Raphaël en coupe de France à Bon Rencontre (3-2). Nous étions en DH et eux en National. C’était un derby et nous avions su hausser notre niveau de jeu. Le top !

L’ambiance que tu garderas en mémoire ?

Chaque « clasico » à Bon Rencontre face à l’OM2. Je savais que nous allions gagner d’une manière ou d’une autre. Impossible de perdre dans une telle ambiance.

Un mot au supporters ?

Un grand merci. Qu’ils continuent à encourager contre vents et marées. Dans les bons ou les mauvais moments. Leur fidélité est exceptionnelle.

 

Bravo Julien pour ta carrière et merci pour ces 8 belles années sur la rade !
Tu resteras sans aucun doute dans le cœur de la famille Azur et Or comme un super joueur et un grand Homme.

Bonne continuation