Le préparateur physique de l’équipe fanion a été gâté pour sa première année au Sporting Club de Toulon avec cette saison atypique à gérer. Un casse-tête au quotidien…

Comment as-tu géré la longue phase d’arrêt ?

Nous avons « coupé » pendant un mois. Lors de la reprise dès que nous avons eu l’autorisation de nous entraîner nous avons alterné les séances en proposant des exercices ludiques. Ce fut de l’entretien poussé. A partir de fin décembre nous avons entrepris un gros travail foncier.

Aviez-vous anticipé la reprise ?

Disons qu’avec la reprise de la coupe de France au niveau amateur nous savions que si une reprise officielle devait être annoncée pour le championnat de N2 elle le serait mi-mars en comptant les matchs en retard à rattraper. C’était le moment idéal, le plus logique. Depuis quelques jours, nous avons augmenté l’intensité pour relâcher un peu lors de la dernière semaine. Et garder de la fraîcheur.

Quels sont les risques ?

Difficile à dire car cette situation est inédite, nous n’avons pas de recul par rapport à ça. L’idée est de préparer le corps à devoir de nouveau faire de gros efforts. D’autant qu’il va y avoir une envie décuplée. Il va falloir gérer cet aspect. Nous avons obtenu le droit de disputer des matches amicaux. Ce sera contre Marignane-Gignac et la réserve de l’OGC Nice car il faut donner du temps de jeu à tout le monde. Avec le protocole sanitaire strict tout peut arriver d’autant que nous n’avons droit qu’à trois changements…

Ton arrivée au Sporting ?

Tout se passe super bien. Les intronisations de Luigi Alfano et Karim Masmoudi ont apporté de la sérénité car ils connaissaient déjà les joueurs. Il y a vraiment un état d’esprit familial. En quelques mois tout a changé. J’avais connu ça à Lyon La Duchère où nous nous étions sauvés à la dernière journée avant de monter en National un an plus tard. En football tout peut aller vite à condition de ne pas lâcher. Et à Toulon personne n’a plongé.