L’entraîneur toulonnais revient sur le dernier match nul (2-2) arraché contre Aurillac-Arpajon à Mercheyer. Un résultat qui fait office de relégation en DH sauf miracle.

Vous avez raté la dernière chance conte Aurillac-Arpajon ?

Même en gagnant nous restions tributaires de leurs résultats futurs. Nous serions revenus à deux points. Là, nous restons à cinq et avec seulement deux rencontres à jouer… C’est fini à moins d’un improbable miracle car Aurillac-Arpajon doit jouer contre Le Puy le dernier du classement alors que nous nous devons encore affronter Dijon qui joue le titre…

Ce match est à l’image de la saison ?

De la 2e partie de saison plutôt. Les filles n’ont rien lâché. Mélanie Jullien a ouvert le score d’une belle frappe à l’entrée de la surface (5e) puis Dussourt égalisé sur un penalty obtenu par Deflisque. Je regrette l’occasion énorme de Dussout dans les arrêts de jeu qui à bout portant n’a pas assez appuyé son plat du pied mais c’est ainsi. Même à onze contre neuf nous n’avons pas su arracher la décision. Il nous a manqué quelque chose.

Quoi ?

De l’expérience, de la profondeur de banc et beaucoup d’autres choses. Toutes les filles se sont investies à fond. Chez nous, il n’y a pas de contrat. Les déplacements sont lointains et les sacrifices à faire énormes car certaines travaillent et d’autres poursuivent leurs études. Ce n’est pas un échec car nous nous sommes mis au niveau sur le tard. Le fait de jouer à Mercheyer a été positif. Les blessures de Thibaut et Goldberg n’ont pas aidés. Nous avons eu un maximum de réussite pour monter en D2 et d’une année sur l’autre cela s’équilibre…