Il y a différentes façons de se maintenir. Et les Azur et Or ont choisi la plus belle, la plus symbolique en officialisant leur survie en dominant Montpellier le leader tyrannique (2-1). Pouvait-on rêver d’un meilleur scénario ? A l’évidence : Non ! Même dans les rêves les plus fous il était impossible d’imaginer un tel final. En effet dire que les coéquipiers de Nelson Alves ont souffert cette saison relève de l’euphémisme. Relégables toute la saison, les Toulonnais ont longtemps cru que leur sort était scellé. Les points récupérés sur tapis vert face à Colomiers puis l’arrivée à la tête de l’équipe de Youssef Sif en relais de Franck Seva après une défaite à l’OM (3-2) vont tout changer. Le coach impulse une nouvelle dynamique et relance des joueurs en plein doute comme Belkassam, Hadji ou Oumary. D’autres se révèlent comme Dhakar en milieu défensif ou Girard en attaque.

Hadji délivre les siens

Et malgré les suspensions longue durée d’Ouasfane et Alves, les Azur et Or enchaînent les performances de choix face à l’OGC Nice (1-1) puis surtout en dominant l’AC Ajaccio (1-0). La spirale est inversée comme le prouve l’exploit réussi à Toulouse dans la foulée (2-0). Encore fallait-il finir le boulot face à Montpellier qui affichait un bilan de 19 victoires, 1 nul et 1 défaite. Dominés en première période les hommes de Sif menés au score (1-0) doivent leur survie à un excellent Libbra dans les buts. « J’ai poussé une grosse gueulante à la mi-temps qui a porté ses fruits » avouera après coup le coach toulonnais. Et en 2e période tout change avec un exploit de Girard qui offre l’égalisation à Belkassam (52e) puis en fin de match Samy Hadji obtient un penalty que Smadhi rate mais Hadji a suivi et envoie les siens au paradis 2-1 (85e). Tout simplement énorme. Un exploit retentissant. Le Sporting évoluera encore en National chez les U19 l’an prochain. Un maintien capital. Bravo !